GUFA 58

Concrétisation en marche

« Nous rentrons enfin dans le concret » se réjouit Florian Guyard, président du Groupement d'utilisation des financements agricoles de la Nièvre (GUFA 58), suite au lancement de l'appel à projets. Pour lui, cette nouvelle étape est déterminante : « Jusqu'à présent, nous étions dans la création même du GUFA 58. Aujourd'hui, nous entrons dans une phase où les projections évoquées deviennent réelles ». 

Au total, près de 250 000 euros sont disponibles pour financer les projets soumis au GUFA, avec un palier minimum de 3 000 euros et un plafond de 20 000 euros maximum par projet. Florian Guyard détaille : « nous voulons que la subvention puisse vraiment être coup de pouce conséquent pour la réalisation des projets, tout en permettant d'en financer un grand nombre ; d'où le choix de ces montants. Je rappelle tout de même que le budget total est amené à évoluer avec le versement plus régulier des financeurs dans les années à venir ». Pour rappel, le fonds du GUFA est alimenté par la compensation collective agricole ainsi que les contributions des entreprises d'exploitations de centrales photovoltaïques. 

Pour la réception des dossiers de candidatures, Florian Guyard précise : « Il n'y a pas de date butoir, mais, il y aura une première sélection fin août-début septembre, par la commission du GUFA. Cette dernière est composée, pour mémoire, de représentants de la Chambre d'agriculture de la Nièvre, de la FDSEA 58, des JA 58 et de la Confédération Paysanne ». Il ajoute : « nous souhaiterions aussi associer la commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) ainsi que les investisseurs des projets photovoltaïques, car tous peuvent avoir des idées » avant de nuancer : « toute cette procédure peut évoluer en fonction de ce que nous rencontrerons comme problématiques au fil du temps. Nous faisons cela pour la première fois, une phase d'adaptation sera nécessaire ». 

Quels dossiers ? 

Il poursuit : « Nous étudierons tous les dossiers de la même façon pour que le partage de la valeur soit la plus juste possible. Oui, il y aura des financements pour les candidatures provenant des territoires où des panneaux photovoltaïques sont implantés ou sont en cours d'implantation, mais également où il n'y en a pas ». Il évoque également d'autres axes dans le choix des dossiers : « nous aurons une attention particulière aux candidatures innovantes. J'entends par-là tout ce qui ne se fait pas aujourd'hui ou qui tend à instaurer une meilleure performance ou plus d'économies. Cela peut concerner les pratiques ou le matériel ». Il rappelle également que les candidatures doivent avoir une dimension collective sur les sujets suivants : « l'installation de jeunes agriculteurs et le renouvellement des générations, la reconquête et l'aménagement du foncier agricole, l'adaptation aux changements climatiques et la gestion des risques, la création de valeur ajoutée dans les exploitations et les filières agricoles et agroalimentaires ainsi que leur renforcement, la protection de la biodiversité, le bien-être animal, la promotion des savoir-faire, des métiers et des productions agricoles et enfin la sensibilisation et la formation des actifs agricoles aux enjeux stratégiques ». Il conclut : « il ne faut pas hésiter à poser des questions, et à candidater ! Si votre candidature n'est pas retenue pour le premier tri, elle pourra l'être dans un second temps ». Renseignements : gufanievre@nievre.chambagri.fr ou 03 86 93 40 00.