Des élèves du lycée de Quetigny préparent le Bac de Français, qui se déroule le mois prochain.
La fin de l’année scolaire approche à grands pas. Les examens, ce n’est plus pour très longtemps… Une visite au lycée Olivier de Serres est l’occasion de « prendre la température » auprès de sept jeunes de Première, rencontrés la semaine dernière dans la cour de l’établissement. La plupart sont fils d’agriculteurs, tous acceptent d’échanger sur cette fin d’année et sur le Bac de Français, qui figure sur leur agenda. L’écrit se déroule le 6 juin à Quetigny avec, au choix, une dissertation ou un commentaire de texte. L’oral prendra la relève les 14, 15 ou 16 juin à Besançon. « Nous serons interrogés sur l’un des douze textes au programme de notre année », informe Pierre Garrot. Ce fils d’éleveur dans le secteur de Sombernon se présentera « assez confiant » aux épreuves de par ses 15,20 sur 20 de moyenne en français, soit la meilleure note de sa classe de STAV « Production ».
Ça va le faire !
Eddy Collardot, neveu d’exploitants agricoles à Flagey-Echézeaux, est lui assez serein avec ses 14,90 sur 20. Avec une note de 10, le français n’est en revanche pas la matière préférée de Lucas Lamarche, mais ce fils d’agriculteur à Turcey peut « largement voir venir » avec ses 15,60 de moyenne générale, le plaçant au premier rang de sa classe de STAV « Aménagement ». Dylan Mairet, originaire de Sombernon comme Pierre Garrot, tentera pour sa part de « limiter la casse » lors de ces premières épreuves de Bac : « Ma moyenne générale est de 11 sur 20 mais le français est la matière qui me réussit le moins. Le mois prochain, l’idée sera de ne pas perdre trop de points ». Thibaut Chabeuf, fils d’agriculteur à Montmançon vers Mirebeau-sur-Bèze, se trouve un peu dans la même situation, avec ses 12 de moyenne générale mais une note « limite » en français. Tom Jacob, de Dienay près d’Is-sur-Tille, obtient pour l’instant la note de 11 en français : « Mon objectif sera d’avoir une mention bien au Bac, l’an prochain. Pour y arriver, il ne faudra pas perdre trop de points non plus en français ». Benoît Spevak, fils d’agriculteurs dans l’Yonne, est pour sa part très confiant avec sa moyenne générale de 16,15 sur 20 et 13,5 en français.