Chambre d'agriculture - Alysé
La luzerne de A à Z
Le mardi 16 avril, la Chambre d’agriculture de l’Yonne et la coopérative Alysé organisent une visite de leur parcelle d’essais sur la luzerne, située à Vergigny (lieu-dit Bouilly).
Alors que la luzerne gagne toujours plus de terrain dans le département de l’Yonne, la Chambre d’agriculture de l’Yonne et Alysé ont décidé de conduire un essai sur trois ans pour aider les éleveurs et les céréaliers dans leurs choix de variétés et de conduite. Une visite de cet essai est prévue le mardi 16 avril, à partir de 13 h 45, à Vergigny (lieu-dit Bouilly), au Gaec du Val d’Auré.
Bien choisir sa variété
Bien réussir sa culture de luzerne commence par le choix de la variété à implanter. En fonction du débouché final, le choix ne sera pas le même. Il en va de même pour le choix de la dormance (différences entre variétés dites nord et sud), qui conditionne la reprise de végétation.
Pour cet essai, six variétés de types nord et sud ainsi que deux mélanges ont été sélectionnés, en collaboration avec le groupe Cérience et la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire. L’essai s’intéresse à la productivité, mais aussi à la résistance aux ravageurs et maladies et à la sécheresse estivale des variétés. La productivité est également notée. Ces variétés seront présentées lors de la visite prévue du 16 avril, ainsi que les premiers résultats.
Avec ou sans élevage
Afin de compléter la visite de l’essai conduit en partenariat avec Alysé, dans le cadre du contrat d’objectif avec la Chambre d’agriculture, les conseillers présenteront la conduite des luzernes ainsi que les différents types de valorisation et l’intégration dans les systèmes de cultures icaunais, avec ou sans élevage.
L’intégration de la luzerne peut se faire dans un grand nombre de systèmes de production, avec ou sans élevage, mais il convient de bien réfléchir en amont aux débouchés envisagés pour que cette culture prenne pleinement sa place dans une rotation. Les atouts agronomiques de la luzerne dans la recherche de solutions en font une alternative fiable pour peu qu’elle soit bien intégrée dans le système.
Cette journée du 16 avril sera l’occasion, pour les agriculteurs, de poser toutes leurs questions et d’y trouver des réponses concrètes.
