Formation
Apprendre à développer la valeur ajoutée dans les entreprises agricoles

Berty Robert, avec Vivea
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Les agriculteurs, viticulteurs, forestiers ou paysagistes qui souhaitent développer la valeur ajoutée de leurs entreprises, peuvent actionner plusieurs leviers. En BFC, Vivea propose, en ce sens, une offre de formation adaptée.

Apprendre à développer la valeur ajoutée dans les entreprises agricoles
Antoine Lamiral et Roxanne Ory sont désormais mieux armés pour tirer le meilleur parti de la valeur ajoutée de leurs productions agricoles.

Mise en place de productions plus adaptées au marché, optimisation des circuits de commercialisation, engagement dans des démarches de progrès, analyse approfondie et rationalisation des pratiques… Le développement de la valeur ajoutée d’une entreprise agricole emprunte des chemins multiples. Pour ceux qui, dans ce cadre, veulent mettre toutes les chances de leur côté, la formation peut être une étape essentielle avant de se lancer. C’est pourquoi, depuis 2022, les représentants professionnels qui siègent au comité Vivea (fonds d’assurance formation des entrepreneurs du vivant) de Bourgogne-Franche-Comté (BFC) apportent un soutien financier particulièrement important aux formations axées sur la recherche de valeur ajoutée. En deux ans, ce dispositif spécifique appelé « AOS Création de valeur ajoutée dans les exploitations de BFC », a déjà bénéficié à 220 stagiaires, ayant participé à une trentaine de formations. Dans ce cadre, la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, en partenariat avec Agrilearn, a organisé une formation « Circuits Courts » début novembre 2023.

Savoir calculer un coût de production

Parmi les agriculteurs formés, Roxane Ory - actuellement en démarche de reprise d’une exploitation en production de plantes aromatiques et médicinales - et Antoine Lamiral - installé en polyculture élevage bio – témoignent. « Les formations auxquelles j’avais participé précédemment, explique Roxanne Ory, m’avaient donné des connaissances sur la gestion globale d’une entreprise. C’était un début nécessaire, mais pour développer spécifiquement la vente en circuits courts, j’avais besoin d’aller plus loin : je voulais être capable de calculer le coût de production de chacun de mes produits, afin de fixer des prix de vente cohérents, pas trop élevés pour mes clients mais qui me permettent aussi de vivre ». Pour Antoine Lamiral, l’objectif était d’acquérir des connaissances sur la transformation et la vente en circuits courts : « dans notre exploitation, nous sommes à 100 % en bio, mais dans le contexte actuel, nous avons besoin de nous diversifier davantage pour mieux valoriser notre travail ». Au bilan, chacun a pu retirer du positif de la formation suivie : « j’ai beaucoup appris sur les différents circuits de vente existants, souligne Roxane Ory, et je sais maintenant comment fixer les prix de vente de mes différents produits. L’une des richesses de cette formation est de travailler à partir des situations et des données de chacun. C’était vraiment très participatif et concret ! Enfin, j’ai énormément apprécié d’échanger avec des collègues ayant les mêmes valeurs humaines et la même vision que moi du métier d’agriculteur ».

Prolonger les formations

Quant à Antoine Lamiral, il se sent aujourd’hui capable de calculer ses coûts de revient et d’évaluer ses prix de vente : « J’ai aussi compris l’importance de réaliser une étude de marché si je veux être totalement prêt pour me lancer dans la diversification. Je suis donc décidé à suivre bientôt une autre formation, pour aller plus loin sur ce point ».

Note de bas de page : www.vivea.fr