Équarissage
Secanim, nouveau prestataire en Côte-d'Or
Depuis le 1er janvier, la société Secanim est en charge du service d'équarrissage sur le département de la Côte-d'Or. Un nouvel acteur qui n'est pas un inconnu : l'entreprise avait déjà officié sur ce département, jusqu'en 2014.
Les camions de Secanim ont fait leur première collecte auprès des éleveurs de Côte-d'Or jeudi 2 janvier. Cette société, filiale du groupe Saria, a remporté l'appel d'offres pour le service d'équarrissage du département pour la période qui va de 2025 à 2027. Elle œuvrait dans ce domaine depuis l'an dernier sur la Nièvre et avait déjà assuré ces missions en Côte-d'Or jusqu'en 2014. L'équarrissage fait l'objet de marchés privés qui sont renouvelés régulièrement, par le biais d'appel d'offres émis par les structures ATM (Animal trouvé mort), qui émanent des interprofessions, en l'occurrence, Interbev pour la Côte-d'Or. Le précédent contrat d'équarrissage, assumé par l'opérateur Atémax, a pris fin le 31 décembre 2024. « Secanim, précise Hervé Fumery, directeur des relations extérieures et de la communication pour Saria France, effectue les collectes en Côte-d'Or à partir d'un centre basé à Curgy, près d'Autun, en Saône-et-Loire. » L'équarrissage est un métier qui a profondément évolué ces dernières années, aussi bien dans les technologies qui y sont mises en œuvre que dans ses débouchés. Des évolutions dont les clients éleveurs n'ont pas toujours conscience. « Nous sommes un métier de services à l'élevage, poursuit Hervé Fumery, et nous cherchons à nous améliorer en permanence. Les éleveurs nous connaissent surtout pour la partie demande d'enlèvement et nous avons développé de multiples canaux pour qu'ils puissent faire leurs demandes de manière rapide, simple et efficace, que ce soit en ligne ou par téléphone » (voir encadré).
Un métier de logisticien
L'évolution se constate également sur les aspects logistiques avec une flotte de camions dotés de bennes étanches, couvertes et compartimentées. L'agent de collecte n'a plus à toucher l'animal mort, toutes les manipulations se font par télécommande. Les agents de collectes sont équipés d'assistants personnels digitaux (PDA) qui permettent une lecture rapide des boucles ou passeports des animaux, afin de s'assurer d'une bonne identification. « Le compartimentage des camions, conclut Hervé Fumery, permet la séparation des animaux, en cohérence avec les lignes séparées qui existent dans les usines d'équarrissage, parce que certains sont valorisés en fertilisation et d'autres sont transformés en farines utilisées ensuite dans des cimenteries, ou pour alimenter des chaufferies. Par exemple, pour la Côte-d'Or, une partie des animaux est transformée dans notre usine de Bayet, dans l'Allier, et les farines qui y sont fabriquées alimentent une chaufferie à Grenoble. » Pour son premier jour, en Côte-d'Or, le 2 janvier, l'entreprise avait déjà fort à faire avec un « stock » de 300 demandes d'enlèvements à traiter, ce qui correspond à une semaine de travail complète. L'entreprise estimait pouvoir résorber ce stock en une dizaine de jours.
Info pratiques
Si vous avez un animal mort dans votre élevage, vous pouvez contacter Secanim de plusieurs façons :
– soit en ligne, en vous connectant sur le service Ecarinet, par le biais du site www.agri-maker.com. Vous pouvez aussi contacter Secanim par l'intermédiaire du logiciel Boviclic (www.boviclic.fr)
– pour les équins il faut faire votre demande sur le site equiadieu.fr
– vous disposez également d'un serveur vocal interactif disponible 24h/24 au 08 91 70 01 02 (n'oubliez pas de vous munir de votre numéro EDE)
– il existe enfin une permanence téléphonique accessible de 10 heures à midi et de 13 h 30 à 15 h 30, au numéro suivant : 03 85 52 18 03