FDSEA 89
Les administrateurs de la FDSEA à Paris
Les 27 et 28 novembre une vingtaine d'administrateurs de la FDSEA de l'Yonne se sont rendus à Paris, au siège de la FNSEA, pour commencer le plan stratégique de la nouvelle mandature des trois prochaines années et découvrir ou redécouvrir le fonctionnement de la tête de réseau nationale.
Ils étaient une vingtaine d’administrateurs de la FDSEA icaunaise à se rendre à Paris, au siège de la FNSEA, les 27 et 28 novembre derniers. L’objectif pour ces derniers était de commencer le travail autour du plan stratégique de la nouvelle mandature des trois prochaines années. Celui-ci consiste à déterminer les objectifs et les orientations de la FDSEA de l’Yonne, qui seront repris lors de prochaines réunions de travail afin de les prioriser et de traduire en actions concrètes.
Dès que le plan stratégique sera fini d’être élaboré, celui-ci sera transmis aux adhérents du syndicat agricole majoritaire.
Échanges et découvertes
L’autre objectif de ce conseil d’administration délocalisé était de découvrir, pour les nouveaux administrateurs (une dizaine sur la vingtaine présente), de redécouvrir, pour les habitués, le fonctionnement et l’ampleur de la FNSEA.
Hormis la traditionnelle visite des huit étages du bâtiment, la délégation icaunaise a eu l’occasion d’échanger et de débattre avec certains techniciens de la FNSEA et différents élus nationaux. Ils ont d’abord pu découvrir l’histoire du syndicalisme avant même la création de la FNSEA, permettant de comprendre comment et pourquoi le réseau est né et demeure encore aujourd’hui.
Puis, d’en apprendre et comprendre plus sur le travail effectué au quotidien à Paris, à savoir l’incroyable travail de lobbying des élus de la FNSEA auprès des parlementaires français et européens, appuyé par les différents techniciens et juristes. À ce titre, il a été rappelé l’importance du poids de la FNSEA dans les décisions politiques et que tous domaines confondus, la FNSEA est la deuxième structure française qui déclare le plus d’actions d’affaires publiques, derrière le Medef.
De riches échanges avec les élus nationaux (Luc Smessaert, Christophe Chambon et Romain Blanchard) ont permis d’aborder les différents sujets alimentant l’actualité agricole du moment : détaxation du GNR, projet de loi de finance, hausse de la RPD et de la redevance eau, règlement SUR, directive IED, entre autres. Sans oublier la démarche de la récente mobilisation départementale (avec pour slogan « On marche sur la tête »), qui a eu une ampleur nationale avec plus de 178 articles écrits dans toute la France.
En plus de beaucoup de travail, ces deux jours ont été ponctués de moments de convivialité, permettant la cohésion d’équipe.
« Il y a un investissement énorme fait par le national pour le monde agricole »
Administrateur depuis 1 an à la FDSEA de l’Yonne et nouveau président du canton de Chéroy, Damuel Deligand a découvert pour la première fois les locaux de la FNSEA, à Paris, lors de ce conseil d’administration décentralisé. Pour lui, ces deux jours lui ont permis d’accroître ses connaissances « sur le fonctionnement, l’historique et les rôles de chacun » au niveau de la FNSEA. « J’ai pu voir comment les élus et les équipes travaillaient. Il y avait des choses dont je n’avais pas conscience, comme la partie lobbying, mais aussi de l’écoute très attentive que les équipes ont du parlement. Il y a plusieurs personnes au niveau national qui écoutent en permanence ce qu’il se passe au Sénat, au niveau de l’Europe, au niveau de l’État, etc. Et qui rebondissent dès qu’un sujet relève du monde agricole. Je savais qu’il y avait, bien évidemment, un travail qui était fait, mais je ne pensais pas qu’il était aussi draconien. La FNSEA a la possibilité de s’occuper des sujets qui nous importent tous. En ce moment, on est en pleine évolution, une évolution qui n’est pas bénéfique pour le monde agricole, alors il est nécessaire d’avoir des personnes qui se battent pour les agriculteurs. Il y a une vraie incompréhension de la part de certains politiciens, alors le rôle des élus nationaux agricoles c’est aussi de leur montrer et expliquer les vraies problématiques auxquels sont confrontés les agriculteurs. D’avoir, pendant deux jours, vécu un petit peu les rôles de chacun et de les avoir compris me permet d’avoir des arguments supplémentaires pour mettre en avant les actions faites par la FNSEA. Car il y a un investissement énorme qui est fait par toutes ces personnes pour le monde agricole ».
