GDS
IBR, BVD, FCO... Les points abordés en assemblées cantonales

Christopher Levé
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En novembre, trois assemblées cantonales ont été organisées par GDS 89 à Avallon, Migennes et Toucy.

GDS 89
La première des assemblées cantonales du GDS 89 a eu lieu le lundi 14 novembre à Avallon.

Les assemblées cantonales du GDS 89 sont toujours l’occasion de faire un point sur la campagne écoulée au niveau sanitaire. À commencer par l’IBR. Sur la campagne 2022, une diminution de plus de 50 % de cheptels infectés IBR a eu lieu grâce à une réforme significative des bovins infectés. À noter que plus de la moitié des bovins infectés (447) du département sont détenus seulement par trois élevages. Aussi, trois cheptels possèdent moins de 10 % de bovins infectés. Ils devront obligatoirement éliminer leurs bovins au cours de la campagne 2022-2023. La prophylaxie devra être faite avant le 28 février pour ceux infectés.
Au niveau réglementaire, pour la campagne 2022-2023, l’arrêt des dérogations au contrôle d’introduction depuis le 1er janvier 2022 est toujours en vigueur. Seule dérogation possible : la pension. Elle concerne uniquement les élevages indemnes à indemnes et sous contrat annuel de pension.
Au niveau des nouveautés : à partir de cette campagne, des analyses de mélange pour le Besnoitiose seront systématiquement effectuées pour tous les contrôles d’introduction par le laboratoire Eurofins. Le coût d’analyse est de 2 euros et sera pris à 100 % en charge par le GDS.

Pas de statut indemne pour la France

Un point sur la prophylaxie pour 2022-2023 a également été fait. Pour effectuer le rappel de la prophylaxie, il est nécessaire de prendre rendez-vous avec le vétérinaire 15 jours avant la date prévue (ne pas attendre la mise à l’herbe).
Concernant la BVD, quel bilan de la campagne 2021-2022 ? Il y a eu 30 905 analyses de cartilages (98 % de veaux nés ; 110 résultats positifs), 285 boutons TST renvoyés aux éleveurs adhérents car l’échantillon initial n’a pas été analysé (48 % pour quantité insuffisante) et 127 bovins ont réagi au DTX ou POS à une virologie (50 bovins confirmés IPI), 19 bovins infirmés (non IPI), 58 bovins viropositifs (non recontrôlés).
Au niveau de la réglementation, en France, actuellement, aucun programme d’éradication n’est reconnu par la Commission Européenne vis-à-vis de la BVD. La France est en phase d’assainissement mais pas en zone indemne ni en programme reconnu. Dès lors, aucun statut officiellement reconnu dans l’Union Européenne au regard de la BVD n’est accordé aux bovins détenus en France. Tous les bovins proviennent donc d’élevages non indemnes. En Europe, les pays en zone indemne sont l’Allemagne (11 Länder sur 16), l’Autriche, le Danemark, la Finlande et la Suède. Les pays en programme reconnu sont l’Allemagne (certains Länder ou arrondissements) et l’Irlande.
Enfin, en ce qui concerne la FCO, une surveillance est à faire. Un appel au volontariat est fait de la part de la DDETSPP. Les critères ? Faire cette surveillance sur 15 bovins de l’exploitation, avoir plus de 100 bovins et ne pas être vacciné FCO.