Ferme Côte-d'Or
Au four, au moulin et à la ferme

AG
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Le Conseil départemental et la Chambre d'agriculture organisaient la Ferme Côte-d'Or du 5 au 8 novembre. Rencontre avec plusieurs « pièces maîtresses » de l'évènement.

Au four, au moulin et à la ferme
Samuel Drouot et Christelle Potier.

Elle fêtait sa 14e édition et a encore fait des heureux, surtout chez les jeunes générations venues à la découverte de l’agriculture et de ses productions. Le bilan de la Ferme Côte-d’Or est une nouvelle fois positif. Ce succès, cet événement organisé par le Département et la Chambre d’agriculture le doit notamment à l’implication de plusieurs personnes « clé ». La liste qui suit n’est bien sûr pas exhaustive.

Action, réaction

Trois jours de travail ont été nécessaires à Christelle Potier et Samuel Drouot pour installer la partie « ring ». L’habitante de Savigny-sous-Mâlain et l’ancien agriculteur de Frénois ont apporté et disposé la litière, le fourrage, la palissade de sécurité, le tout en assurant la décoration. Les deux compères sont ensuite restés pour assurer l’intendance et intervenir en cas de « pépin », comme ce fut le cas dimanche lors d’une panne de chauffage. Le démontage des infrastructures a suivi, avec deux nouveaux jours de travail.

Précieuse astreinte

Ils sont là pour s’occuper des bêtes, notamment en dehors des horaires d’ouverture, y compris la nuit ! Laurette Millot, Jean-Paul Fretel, Claude Monin et Jean-François Dessolin, sans oublier Sylvain Aubry et Fanny Roche (absents sur la photo), ont pris soin des animaux. Sept vaches ont été traites chaque jour, entre 300 et 400 litres de lait ont été récoltés et offerts en partie aux visiteurs. Le curage des allées et le lavage des animaux faisaient aussi partie de leurs missions, dans une atmosphère très conviviale.

C’est tout bon, cheffes !

Angéline Joly et Francine Schwick, responsables communication à la Chambre d’agriculture et au Conseil départemental, étaient « aux commandes » de cette nouvelle édition avec, à leur charge : le recrutement préalable des exposants, le planning des animations, l’accueil de 1 500 scolaires et plein d’autres aspects organisationnels. Leur collaboration illustre le partenariat et le travail collectif entre la Chambre d’agriculture et le Département.

Parmi les plus fidèles

Les ateliers sont animés par des producteurs mais aussi des techniciens d’OPA. Anne-Laure Galimard, conseillère en productions légumières à la Chambre d’agriculture, a pratiquement toutes les éditions de la Ferme Côte-d’Or à son actif : « Il est toujours positif de communiquer sur le métier, en compagnie d’agriculteurs locaux. Nous démystifions certains sujets comme celui des OGM, par exemple. Beaucoup de personnes considèrent les hybrides comme des OGM mais il s’agit seulement de sélections végétales ».

Dix ans, déjà

Aimé Raulain, éleveur de lapins à Savoisy, répond à chaque fois présent, depuis que l’aviculture est conviée à cet événement : « Cela fait maintenant 10 ans que nous prenons plaisir à venir ici, pour partager notre passion et éventuellement la transmettre ! Pour ma part, j’élève des lapins depuis très longtemps, 51 ans pour être précis, le Fauve de Bourgogne est ma race favorite. Le public est toujours très intéressé ».

Impressionnant

Isabelle Fourney propose chaque année des démonstrations de chiens de troupeau. Très impliquée dans cette activité, cette habitante de Renève montre au grand public les services qui peuvent être rendus par un chien : « il représente une aide considérable sur une exploitation. Ce n’est pas un hasard si la Chambre d’agriculture et le syndicat d’élevage ovin organisent des formations chaque année dans ce domaine ».

Le petit nouveau

Le succès de la Ferme tient aussi au renouvellement des bénévoles. La première participation de Gabriel Papillon, éleveur ovin de 26 ans domicilié à Santosse, illustre ce « second souffle » essentiel pour l’avenir de l’évènement : « le syndicat d’élevage ovin recherchait des participants et je me suis proposé. Pour moi, la Ferme Côte-d’Or est une belle occasion de montrer notre savoir-faire mais aussi notre amour pour nos animaux, il ne faut pas s’en priver ».