Sommet de l'Élevage
Un salon qui veut encore accroître son audience

Actuagri
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L’évènement auvergnat veut franchir une nouvelle étape pour son édition 2023 en dépassant la barre symbolique des 100 000 visiteurs, atteinte en 2022.

Un salon qui veut encore accroître son audience
Lors de la conférence de presse de présentation du prochain Sommet de l'Elevage. (Crédit DR)

Du 3 au 6 octobre se déroulera à Cournon, près de Clermont-Ferrand, la 32e édition du Sommet de l’Élevage. Les organisateurs espèrent dépasser le record de fréquentation de l’an dernier qui avait atteint 100 000 visiteurs. Plus de 2 000 animaux, essentiellement des herbivores (bovins, caprins, ovins), issus de plus de 70 races, seront également présents, ce qui fait de ce salon une vitrine exceptionnelle de la génétique française. Cette année également les exposants seront plus nombreux : 1 550 originaires de 35 pays sont attendus et les surfaces de stands sont accrues. Elles passent de 82 000 m2 à 90 000 m2, dont 7 000 m2 de plus pour le machinisme agricole et 1 000 m2 pour la transition énergétique, selon Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet de l’Élevage. Aujourd’hui l’évènement doit faire face à des problèmes d’espace pour assurer son développement futur. Il est donc envisagé d’ouvrir une troisième halle dans les années qui viennent, selon Jacques Chazalet, le président du Sommet de l’Élevage.

Limousines et Brunes à l’honneur

Chaque année, des races bovines sont à l’honneur. En 2023, ce sera la race limousine pour les races allaitantes qui organise son concours national, et la Brune pour les races laitières. Au programme également le concours de l’innovation très attendu, une centaine de conférences diverses et variées, des visites sur le terrain, l’agora dédiée à la transition énergétique et les rendez-vous conviviaux traditionnels pour les éleveurs et les jeunes agriculteurs. Après la Mongolie, en 2022, la Géorgie est l’invitée spéciale de ce Sommet, alors que le pays a déposé une demande d’adhésion à l’Union européenne. Son ambassadeur à Paris, Goda Javakhisvili, n’a pas caché qu’il attendait beaucoup de ce salon pour le développement de l’élevage chez lui. Montagneux et herbager, le pays entend s’appuyer sur l’élevage pour soutenir son développement économique et ses regards se tournent naturellement vers la France, et le Massif Central en particulier, en raison de l’excellence de sa génétique et de son mode d’élevage durable. Ce que n’ont pas manqué de souligner le président du Sommet de l’Élevage, Jacques Chazalet, et le président de l’Association pour la promotion de l’agriculture du Massif central (Apramac), Bruno Dufayet, qui entendent faire de ce salon la vitrine mondiale en termes de durabilité pour l’élevage des ruminants (contribution à la lutte contre les émissions des effets de serre, valorisation des espaces herbagers, développement territorial, bien-être animal…).