Salon de l'agriculture
Le Sia, suite et fin

AG
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Le Parc des expositions parisien a fermé ses portes dimanche soir. Voici la suite des résultats des Côte-d'oriens, après une première partie publiée vendredi.

Le Sia, suite et fin
Maël Perraudin participait à son premier salon avec Pastèque, une vache Simmental en troisième lactation. Ce jeune de 17 ans, fils d'éleveur à Magny-Lambert et scolarisé en classe de Première à Quetigny, a obtenu une quatrième place de section. Le Gaec de Toutifaut avait déjà été représenté au salon, en 2016, avec une vache menée par le regretté Killian Ehret, ancien salarié sur la ferme. De nombreuses pensées lui ont été dédiées.

Le salon, c’est déjà fini ! Les images des échauffourées du premier jour resteront dans les mémoires, mais le plus important reste bien entendu le savoir-faire des exposants. Les Côte-d’oriens étaient une fois encore sur tous les fronts, avec de nombreux jeunes très fiers de montrer une belle image de l’agriculture. Petit retour en images.

Coup de gueule

Coup de gueule

Les discussions sont allées « bon train » lors de la journée Côte-d’Or. Si un sujet ne « passe pas » du côté de Marc Frot, président de la commission agricole du Département, c’est bien celui s’intéressant aux Soulèvements de la terre. « Comment un gouvernement normalement constitué, sûrement intelligent, avec un tas de conseillers techniques, peut imaginer un seul instant inviter cette association dangereuse pour la France, lors d’un débat agricole ? Cette convocation, non-convocation ou pseudo-convocation, appelez-la comme vous voulez, n’a aucun sens ! Cela donne une idée de la déconnexion de notre gouvernement… Je suis d’ailleurs très inquiet de leur vision de l’agriculture… Les prix planchers, c’est infaisable. Essayons déjà de faire appliquer les lois qui existent, je pense bien sûr à Égalim, avant de se lancer dans des choses plus qu’improbables ! ».

Tiens, un mouton !

Tiens, un mouton !

Les éleveurs qui participent au salon de l’agriculture sont souvent sollicités par le public, pour un tas de questions. Certaines sont parfois « inattendues », comme le reconnaît le Côte-d’orien Antoine Thibault, lui-même questionné dans les allées : « Une personne m’a demandé pourquoi j’avais brûlé les cornes à mon bélier, alors que je n’ai rien fait, le Charollais n’en a pas… Un autre passant pensait que je lui donnais des croquettes pour son alimentation, je lui ai répondu que les ruminants mangeaient principalement de l’herbe et il a été très étonné. Deux autres personnes sont passées à côté du bélier et l’un d’eux a fait remarquer à l’autre que le mouton avait « un grand pis », alors qu’il s’agit d’un mâle… Une dernière anecdote me vient à l’esprit et non des moindres, cela ne s’est pas passé vers mes cases mais à proximité : une Parisienne voulait acheter un mouton car elle le trouvait, selon ses propos, très triste et très malheureux dans la case. Elle voulait l’emmener sur son balcon d’appartement pour s’en occuper… Je peux vous dire que cette remarque et cette proposition n’ont pas été les bienvenues. La directrice de l’OS lui a fait savoir ! ».

Autres résultats

Jugement de bétail. Charolais : 23e place pour Mathis Daujon (La Barotte). Prim’Holstein :

57e et 72e places pour Alexandre Isselin et Augustin Priet (La Barotte). Brune : 4e pour Léa Gotti (MFR ASM), 5e place pour Frédéric Regley (La Barotte). Simmental : 3e place pour Loïc Carty (MFR ASM) et 6e place pour Lucas Étienne (MFR ASM).

Ovins île de France. Julien Pané : trois premiers prix, Alex Hemery : prix d’amélioration génétique femelles, 3e prix au challenge national racial, EARL Deschamps Jean-François : prix de championnat femelles viande, prix de championnat femelles laine, premier prix concours viande.