Groupama

Le risque de sinistre durant les moissons

Durant les moissons, les casses sur les matériels agricoles sont régulières. En cas de sinistre agricole sur TMA (tracteurs et matériels agricoles), Groupama veille au grain pour que les agriculteurs aient la prise en charge la plus rapide possible de leurs dossiers. Comme le rappelle Adeline Lelu, responsable du pôle sinistre auto dans le département pour GPVL (Groupama Paris Val de Loire), « historiquement, nous sommes un partenaire des agriculteurs. Sur le service auto (traitant les sinistres TMA), même s’il y a une saisonnalité avec un pic d’activité sur juillet et août, globalement on gère des sinistres agricoles toute l’année. Derrière cela, l’objectif est de bien accompagner les sociétaires car on sait que derrière il y a des enjeux économiques pour eux ».
Pour cela, un réseau d’experts salariés (avec 4 experts TMA), dédiés au marché agricole, travaillent exclusivement sur ce type de dossier, « ce qui permet d’avoir une réactivité importante en cas de sinistre auto agricole », poursuit Adeline Lelu, qui souligne que pour veiller à ce que les dossiers soient traités en urgence, « il y a une organisation qui est faite en interne, au sein de Groupama, avec nos experts. Ils savent par exemple qu’ils ne doivent pas prendre de congés durant la moisson car ils seront souvent mobilisés. C’est aussi ce qui fait notre force et nous permet d’intervenir très vite ».
Quand on parle de sinistres auto agricoles, qu’est-ce que cela prend alors en compte ? « Il peut y avoir beaucoup de sinistres différents », répond Sophie Bernard, technicienne en sinistre auto à Groupama Paris Val de Loire. « Il y a des chocs, des collisions, le versement du matériel ; des bris de matériels ; l’absorption de corps étrangers ; les incendies et dommages électriques ; les vols notamment d’appareils connectés (GPS et console) », liste-t-elle.
Sur les vols, justement, « nos experts ont un rôle de prévention par rapport à cela, pour que les agriculteurs pensent bien à retirer les consoles, les antennes GPS. Ce sont des choses qui coûtent très cher », précise Adeline Lelu.

2023 marquée par les incendies de matériels

Au sein de GPVL, il y a eu, en 2023, 7 824 dossiers de sinistre agricole de TMA traités sur l’ensemble de la caisse, dont environ 2 000 concernant les bris de glace. « On traite en moyenne 500 dossiers par mois sur l’ensemble de la caisse régionale avec un pic en juillet avec 1 290 dossiers sur 2023 », détaille Adeline Lelu. « L’année dernière a été marquée par beaucoup d’incendies de matériels agricoles durant les moissons où il y avait eu de fortes chaleurs », ajoute-t-elle.
Si la période des moissons elle celle où les sinistres sont les plus nombreux, c’est aussi là « où le traitement des sinistres est le plus urgent pour les agriculteurs », reprend Sophie Bernard.
Ainsi, en cas de sinistre, « l’agriculteur doit passer par son espace client pour faire sa déclaration, ou nous appeler directement s’il préfère », explique-t-elle. « Avec les agriculteurs, on a affaire à une population qui est souvent assez proche de son conseiller commercial. Il peut donc y avoir pas mal de déclarations faites via les conseillers commerciaux », indique Adeline Lelu.
Comme le mentionne Sophie Bernard, « pour le matériel agricole, les agriculteurs peuvent réparer le matériel eux-mêmes pour pallier à l’urgence. Il faut juste bien penser à garder les pièces endommagées et/ou à prendre des photos des dégâts pour que l’expert puisse constater l’origine des dommages pour le traitement du dossier ».
À noter que sur le reste de l’année, les sinistres interviennent essentiellement lors de la maintenance des matériels.