Édito
Il est temps d'agir !
Christophe Chambon, le président de la FRSEA BFC, appelle le nouveau gouvernement à prendre la mesure des dossiers agricoles en attente.
La rentrée a été marquée par « Les Terres de Jim », la finale nationale et européenne de labour, qui s'est tenue à Mamirolle dans le Doubs les 6, 7 et 8 septembre. Malgré une météo capricieuse, l'événement a remporté le succès attendu. Cela n'aurait pas été possible sans l'incroyable mobilisation des Jeunes Agriculteurs du Doubs, mais également des JA venus de toute la Bourgogne-Franche-Comté. Une fois de plus, la solidarité de toute la profession a été au rendez-vous. Mais aujourd'hui, l'actualité s'accélère avec la nomination du nouveau gouvernement et notamment d’une nouvelle ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, députée du Doubs de longue date, qui a toujours montré son engagement envers la ruralité et le monde agricole. Il était grand temps, le monde agricole a besoin de retrouver des interlocuteurs pour des prises de décision devenues urgentes. La tâche est immense et les attentes nombreuses. Il est impératif d’assurer :
1 : Un plan sanitaire efficace contre les maladies infectieuses car les virus progressent plus vite que les vaccins.
2 : La révision du statut du loup afin de permettre une régulation des populations et garantir la protection de nos troupeaux.
3 : Des mesures de trésorerie adaptées pour les exploitations impactées par les conditions climatiques désastreuses depuis l'automne, qui ont gravement perturbé les semis et dégradé la qualité des récoltes.
4 : La reprise des travaux sur la loi d'orientation agricole pour définir un cap clair pour l'avenir de notre agriculture.
5 : La révision des lois Égalim afin de garantir un revenu digne aux agriculteurs,
6 : Des mesures de simplification et un contrôle administratif unique pour alléger la bureaucratie qui pèse sur les agriculteurs.
Enfin, la pression doit se maintenir auprès de la Région Bourgogne-Franche-Comté pour une régularisation rapide des aides du Feader. Nous sommes conscients des contraintes budgétaires du gouvernement, mais des réponses claires, concrètes et rapides doivent être apportées. Les solutions ne doivent plus tarder à arriver directement dans les cours de fermes. Les décisions doivent être prises, et maintenant !