Vœux
Qu'attendre de 2023 ?

AG
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Les présidents de la Chambre d'agriculture, de la FDSEA, des JA et de Dijon Céréales livrent une attente particulière pour la nouvelle année.

Qu'attendre de 2023 ?
Fabrice Genin.

Petit coup de fil à quatre responsables d'OPA, à qui la même question a été posée. Qu'attendez-vous de 2023 ? Fabrice Genin, président de la FDSEA et agriculteur à Marsannay-le-Bois, est le premier à se lancer : « Je souhaite à chacun de trouver sa voie, de prendre du plaisir dans ce qu'il entreprend et réalise, même si la période actuelle est remplie d'incertitudes... Je suis persuadé que de nouvelles opportunités seront à saisir ces prochains mois, cela peut être le bon moment d'innover sur son exploitation. Pour celles et ceux qui sont déjà lancés dans un projet précis, je leur souhaite une pleine réussite ». Didier Lenoir, agriculteur à Charmes et président de Dijon Céréales, regarde lui aussi 2023 avec le « plein de confiance » : « L'année écoulée a bousculé nos repères et nos manières de travailler. En 2023, notre coopérative a choisi de transformer ces bouleversements en opportunités qui vont dessiner un futur certainement différent de celui imaginé par nos aînés... Dans ce futur, nous devrons continuer à nourrir la population avec toujours plus de transparence, nous devrons dépasser les frontières pour valoriser nos filières, être déterminés à apporter des solutions aux défis environnementaux, chercher de nouvelles cultures et de nouveaux débouchés pour nos adhérents. La quête de la performance et l’innovation seront nos priorités. Le collectif sera toujours au cœur des décisions ». Baptiste Colson, président de JA21 et agriculteur à Moloy, espère que le redressement économique des exploitations va continuer : « Cela passera forcément par le maintien des cours et l'absence d'aléas climatiques cette année. Mon vœu plus spécifique à JA concerne les aides en faveur du renouvellement des générations : la Région a désormais la responsabilité de les piloter et de les mettre en œuvre, il est à souhaiter qu'aucun problème majeur ne soit rencontré pour que tout se passe aussi bien qu'avant, quand le dispositif était sous l'égide de l'État ». Vincent Lavier, président de la Chambre d'agriculture, a également les yeux rivés sur la météo et les cours : « Pour ces derniers, tout laisse à penser qu'ils resteront à un bon niveau. La viande devrait tenir, sachant que nous sommes entrés dans un cycle de décapitalisation du cheptel de souche qui ne s'arrêtera pas de sitôt. En céréales, nous sommes revenus à des niveaux d'il y a un an, avant le début de la guerre en Ukraine, mais les prix sont toujours rémunérateurs et permettent encore de faire face à l'envolée des cours des matières premières. Espérons que cela perdure. Les simulations économiques sont plutôt bonnes pour 2022, il n'y a pas lieu d'être pessimiste pour l'année qui débute ».