Moisson
Un départ correct dans l'Avallonnais

Christopher Levé
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Les moissons ont débuté partout dans le département. Alors que la récolte de l’orge touche déjà à sa fin, les premiers résultats en rendements semblent encourageants en orge d’hiver, dans l’Avallonnais. C’est en tout cas ce qu’observe Christophe Rousseau, agriculteur à Domecy-sur-Cure.

Moisson
Les premiers rendements en orge d'hiver sont plutôt encourageants pour Christophe Rousseau, agriculteur dans l'Avallonnais.

Agriculteur à Domecy-sur-Cure, Christophe Rousseau a lancé sa campagne de récolte le lundi 20 juin. Mais avec la pluie, ce dernier n’a moissonné que « deux petits après-midi » la première semaine.
Sur la quarantaine d’hectares qu’il avait coupés lors de notre échange, Christophe Rousseau constate que les rendements « semblent à peu près corrects. Les parcelles que l’on a coupées sont sur des petites terres superficielles à cailloux, où il y a eu 67 q/ha, ce qui n’est pas trop mal pour ce type de terre ».
Il était plus inquiet il y a quelques semaines. « Quand on voit les conditions la sécheresse qu’on a eue au mois de mai, j’aurais signé pour 67 q/ha de moyenne sur toute ma surface en orge d’hiver. Maintenant que je vois que j’ai fait ça dans ma moins bonne parcelle, j’espère faire mieux comme moyenne », rit-il.

Un très mauvais calibrage

Cependant, l’agriculteur de l’Avallonnais observe un très mauvais calibrage. « Je suis à 62 % sur l’échantillon qui a été fait, avec un PS de 62 également ». Un PS qui pourrait être encore moins bon sur le reste de la récolte, à cause de la pluie.
Mais qui n’aura pas forcément d’impact sur le colza et le blé selon Christophe Rousseau, car les cultures « n’étaient pas mûres ».
Un colza qu’il moissonnera après avoir fini ses orges. « On pourra commencer à le couper dans les petites terres. Je pense que d’ici ce week-end, quasiment tout le monde dans le département aura fini ses orges. Beaucoup auront même commencé le colza, voire le blé pour ceux qui sont un peu plus en avance ».
S’il dit voir un très joli colza cette année « un peu partout », Christophe Rousseau reste toutefois prudent quant à sa récolte. « Avec le colza, il faut s’attendre à tout. Parfois il est très beau mais on est déçu à la récolte. Parfois l’inverse. On ne peut pas savoir à l’avance. Je dirais qu’on fera entre 10 et 50 q/ha », plaisante-t-il.