Biodiversité
Frelons asiatiques et abeilles

Chloé Monget
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Le 16 juin, le Syndicat viticole de Pouilly organisait la remise officielle des hôtels à insectes et des pièges à frelons asiatiques aux viticulteurs. 

Frelons asiatiques et abeilles
Quelques viticulteurs sont venus récupérer pièges et hôtels lors de la remise officielle le 16 juin.

Suite à l’opération « Des rosiers pour des ruches » du Rotary Club de Cosne-Sancerre, en partenariat avec le Syndicat viticole de Pouilly, la remise des hôtels à insectes et des pièges à frelons asiatiques a été faite le 16 juin dernier à Pouilly-sur-Loire. Pour rappel, cette opération visait à récolter des fonds par l’achat de rosiers à planter dans les domaines viticoles de l’appellation afin de financer une vingtaine d’hôtels et pièges, là encore à installer dans les vignes.

Un petit pas

« Cette opération est la suite logique de notre volonté de protéger et développer la biodiversité dans nos domaines » souligne Augustin David, vice-président du Syndicat avant d’ajouter : « nous avons une véritable volonté collective autour de cette thématique ». Évelyne Magnier-Morignat, siégeant à la commission Roses et Abeilles du Rotary Club, continue : « cet événement s’inscrit dans la nouvelle branche d’actions embrassées par le Rotary dédiée à l’environnement. Notre objectif est de développer des pôles de biodiversité en favorisant la pollinisation sur tout le territoire ». Pour Lise Chauveau (25 ans et travaillant au domaine Chauveau), venue récupérer un piège et un hôtel : « la biodiversité est un élément important dans notre travail et cette opération permet d’agir un peu plus pour la protéger et la soutenir ».

La vision d’ensemble

Si cette opération est ponctuelle, le Syndicat viticole ne s’arrête pas là dans la préservation de son terroir. En effet, pour mieux le connaître, des études sur la faune et la flore seront effectuées dans quelque temps afin d’avoir une vision spécifique de ce que le territoire recèle. Augustin David rebondit : « nous sommes en train de réaliser un grand travail sur la connaissance de notre terroir via des études de sol, de paysage ou encore climatique (voir TDB n°1669). Nous en sommes encore au début du projet, mais à terme cela permettra d’informer le grand public sur les particularités de l’appellation mais aussi de prendre des mesures pour pérenniser nos vignobles face au réchauffement climatique ». La prochaine étape sera dédiée à une étude de sol via des fosses pédologiques en octobre prochain.