Sébastien Roger succède à Didier Renoux

Il y a du changement à la CGB Champagne-Bourgogne. Après plus de 12 ans en poste, Didier Renoux cède son siège de représentant des betteraviers de l'Yonne à Sébastien Roger, agriculteur à Lixy et producteur de betteraves pour Tereos et Souppes-sur-Loing, également élu vice-président de la CGB Champagne-Bourgogne.
Élu le 14 janvier dernier, avec une nouvelle équipe (lire par ailleurs), Sébastien Roger a pour mission de représenter et défendre les 130 planteurs de l’Yonne qui produisent 2 400 ha de betteraves pour l’approvisionnement des sucreries Cristal Union (à Corbeilles), Souppes-sur-Loing et Tereos (à Connantre).
Administrateur de la CGB pour le département de l’Yonne depuis 2005 (où il a assuré la vice-présidence à partir de 2012), Sébastien Roger est également élu à la coopérative Tereos Connantre depuis 2006. Il siégera désormais au Bureau de la CGB nationale en tant que représentant des planteurs icaunais.
Dans un communiqué de la CGB Champagne-Bourgogne, en date du 20 janvier, il confiait avoir la volonté de mener « pour le compte des betteraviers de l’Yonne, et au niveau national, les causes justes que la CGB porte actuellement ; notamment, les moyens de production, les surtranspositions françaises, les importations Ukraine / Mercosur ; le tout pour défendre notre revenu et la filière ». Il rappelait également que l’annonce de l’arrêt de la sucrerie Ouvre de Souppes-sur-Loing (77), à laquelle les planteurs livreurs étaient très attachés, « a été un véritable séisme pour notre zone géographique et il faut désormais se projeter vers l’avenir ».
Sébastien Roger soulignait aussi la « souffrance » du monde agricole depuis plusieurs mois, ainsi que « les nombreux dysfonctionnements, à travers les manifestations, évènements et rendez-vous. La responsabilité des choix politiques successifs français et européens est avérée sur bien des sujets. Aujourd’hui, plusieurs chantiers ont été ciblés et n’attendent qu’à être engagés, pour enfin redonner à la fois de la lisibilité, du revenu agricole et le goût de poursuivre, avec cœur, notre métier d’agriculteur ».
Et comme il le mentionnait, « il n’y a pas de betteraves sans sucrerie et pas de sucreries sans betterave, je compte donc aussi m’attacher au dialogue entre coopération et syndicalisme. Chacun a évidemment sa place et ses fonctions, mais l’intérêt général doit l’emporter, et, ensemble nous sommes plus forts ».