Chez Boisselet, des outils adaptés aux attentes
L'entreprise Boisselet de Montagny-lès-Beaune confronte régulièrement ses outils aux conditions de travail réelles. Normal pour une entreprise qui appuie son développement sur la prise en compte des remontées des professionnels du terrain. Dernièrement, plusieurs évolutions étaient présentées sur l'engin attelé Acolyte III, au domaine Vincent Legou, dans l'arrière-côte de Nuits-Saint-Georges.
L'Acolyte, c'est une vieille connaissance au sein de la gamme Boisselet puisque le constructeur de Montagny-lès-Beaune l'a lancé il y a plus de vingt ans. Cet engin attelé qui a largement fait ses preuves dans le machinisme viticole ne cesse pourtant d'évoluer et la troisième version était présentée, récemment, en action, au domaine Vincent Legou, dans l'arrière-côte de Nuits-Saint-Georges. « Cette version III, précise Fabrice Dulor, dirigeant de Boisselet, résulte de notre écoute des besoins exprimés par les professionnels de la vigne et notamment de ceux qui utilisent déjà l'Acolyte. Les attentes concernent beaucoup tout ce qui peut toucher aux aides à la conduite dans un contexte où les tractoristes qualifiés se font de plus en plus rares. Le but est de faciliter la prise en main et la qualité du travail rendu. »
Châssis très polyvalent
L'Acolyte est un châssis tracté qui permet de travailler de manière enjambée pour les vignes larges. L'écartement est variable, il offre également la possibilité de travailler en dévers, avec un système de vérin hydraulique. Pourvu d'une roue motrice, le châssis permet aussi de rattraper d'éventuels efforts nécessaires pour les outils dont il est équipé, sur terrain difficile ou très pentu. Ce dispositif apporte également un surcroît de freinage et de retenu pour l'outil dans les descentes, pour une meilleure maîtrise du travail autour des pieds de vigne. La troisième évolution de l'Acolyte se distingue des précédentes par un système de porte-outils équipé d'un suivi de sol : « ces porte-outils tirés pendulaires permettent, avec une roue à réglage hydraulique, de gérer la profondeur de travail des outils et d'avoir un suivi de sol des outils indépendant du côté gauche ou du côté droit, précise Fabrice Dulor. C'est important, notamment sur des parcelles en dévers ou sur un sol caillouteux. » Lors de la présentation au domaine Vincent Legou, l'Acolyte III était équipé de la dernière version des interceps hydrauliques équipés du servomoteur Evo 4 qui confère aux outils une meilleure réactivité face à l'encépagement, y compris sur des vignes plus ou moins jeunes.
Outils et interfaces adaptées
Cet outil trouve toute sa pertinence cette année, après une campagne 2 024 marquée par des conditions météo très compliquées qui ont laissé certaines vignes dans un état difficile au moment de la reprise des travaux. « Avec un système d'enherbement qui, parfois, est très présent et dense sur les lignes de plantations, nous proposons une solution technique qui permet de se sortir de situations compliquées tout en respectant les vignes et leur système racinaire. » Le servomoteur Evo 4 était équipé de l'outil de décavaillonnage rotatif Petalmatic +. Dans un second temps étaient ensuite présentés des outils non-animés avec disques crénelés qui impliquent d'installer sur le servomoteur une interface nommée Décavatic : celle-ci transforme le mouvement rotatif du système d'effacement en un déplacement parallèle latéral de l'outil. L'ensemble disque crénelé et interface se nomme Valmatic. Cette configuration permet, dans des sols très pris par l'herbe, de bien ameublir le terrain afin de faciliter le travail par la suite. « Cet outil, précise Fabrice Dulor, permet d'avoir une vitesse de travail soutenue de 4 à 5 km/h. » On pouvait encore découvrir à cette occasion, l'outil Fleurimatic, également combinable avec l'interface Décavatic, et qui génère un léger débuttage.
