Une Cuma qui ne cesse d’être active
L’assemblée générale de la Cuma Compost 71 a eu lieu le jeudi 3 avril, à Jalogny. À cette occasion, un point sur les activités de la Cuma a été fait : le compostage, bien sûr, mais aussi l’abattage et le déchiquetage.
Lors de l’assemblée générale de la Cuma Compost 71, qui a eu lieu le jeudi 3 avril, à Jalogny, un bilan de la dernière année a été fait en termes d’activités proposées par la Cuma.
« Cette Cuma existe depuis 2002 », rappelle tout d’abord Baptiste Boucourt, animateur Cuma en Saône-et-Loire et animateur de la Cuma Compost 71. « C’est une Cuma départementale qui concerne toutes les communes de Saône-et-Loire ainsi que quelques communes limitrophes, situées dans le Rhône, la Côte-d’Or et la Loire. Actuellement, nous avons 423 adhérents dans cette Cuma, répartis dans trois activités : le compostage (l’activité principale, comptant 342 adhérents), l’abattage (32 adhérents) et le déchiquetage (42 adhérents) », liste-t-il.
Des travaux en lien avec des chauffeurs
L’activité compostage consiste en la mise à disposition d’un retourneur d’andains à travers la participation de la SAS Roux et ses chauffeurs. « Ce que l’on préconise, pour que le compostage soit efficace, c’est deux tournées : un premier passage, puis un second quelques semaines plus tard, pour un autre retournement, ce qui permet d’activer pleinement les bios organismes à l’intérieur », poursuit Baptiste Boucourt.
Pour l’abattage, la Cuma donne accès à l’adhérent à un grappin coupeur, toujours en lien avec la SAS Roux et ses chauffeurs qui interviennent chez l’adhérent pour débiter des arbres ou pour élaguer.
Enfin, l’activité déchiquetage est faite avec une autre Cuma, qui dispose du matériel nécessaire (dans la Nièvre ou dans l’Ain suivant la zone d’intervention, N.D.L.R.) pour déchiqueter le bois tombé. « Avec les plaquettes de bois, l’adhérent peut faire plusieurs usages : pour le chauffage, pour de la litière animale… », précise l’animateur.
Attention aux respects des règles environnementales
Aussi, il est important de préciser que les activités proposées par la Cuma Compost 71 sont faites dans le respect des règles environnementales « notamment celles régies par le Code de l’environnement, par exemple pour l’abattage qui doit être fait entre le 16 août et le 15 mars. Les adhérents doivent donc organiser leurs chantiers en fonction de cela ».
Ceci, bien évidemment, dans le but de préserver au mieux la biodiversité.
Un nouveau site Internet pour fluidifier les plannings
Lors de l’assemblée générale, la Cuma Compost 71 a présenté son nouveau site Internet (https://applicuma71.fr/accueil.php), permettant aux agriculteurs d’adhérer à la Cuma ou bien, pour les adhérents, de gérer eux-mêmes leurs demandes de prestation. « Initialement, les rôles étaient répartis en fonction des secteurs pour l’élaboration des plannings avec l’intervention des chauffeurs, par l’intermédiaire des responsables de secteurs. Cela demandait beaucoup d’organisation, pas toujours évidente à mettre en place. Désormais, avec le site Internet, les adhérents vont demander une prestation directement en ligne. Le planning s’organise ensuite, avec le chauffeur, via cette interface », explique Baptiste Boucourt. « C’est la première campagne où l’on fonctionne avec ce nouveau service, opérationnel depuis quelques semaines. Les adhérents peuvent autant faire leurs inscriptions que leurs demandes de chantiers.
Cette décision de mettre en place ce site Internet est venue du conseil d’administration qui souhaitait aller faire une planification commune et décharger les responsables de secteurs sur l’aspect organisationnel. Cela s’inscrit également dans le processus de numérisation des factures qui arrive prochainement. Les outils informatiques s’imposent de plus en plus ».
À noter qu’il arrive de temps à autre que des non-adhérents fassent appel aux services de la Cuma Compost 71, comme les petites communes. « Dans ce cas, des prestations peuvent être proposées grâce à une dérogation dont peuvent bénéficier les communes de moins de 3.500 habitants, sans avoir à adhérer à la Cuma. Seule la prestation est à payer », précise l’animateur.
