Forêts
Changement à la présidence du Centre national de la propriété forestière de Bourgogne-Franche-Comté

D'après communiqué
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Le Centre national de la propriété forestière (CNPF) régional est désormais placé sous la présidence d'Emilie Philippe, élue de la Nièvre.

Changement à la présidence du Centre national de la propriété forestière de Bourgogne-Franche-Comté
Emilie Philippe, nouvelle présidente du CNPF BFC (Crédit CNPF BFC)

Le Centre national de la propriété forestière (CNPF) de Bourgogne-Franche-Comté (BFC) vient d’élire son nouveau président Il s’agit en l’occurrence, d’une présidente : Émilie Philippe, élue de la Nièvre, qui entame donc un mandat de trois années, et qui succède au côte-d’orien Raoul de Magnitot. Le CNPF est un établissement public de l’État, dont les élus sont des propriétaires forestiers (personnes physiques ou morales), aux forêts de surfaces variables. Ses trois missions principales, fixées dans la loi, sont la formation, l’instruction et la validation des documents de gestion, ainsi que les regroupements sous toutes leurs formes.

Schéma régional en voie de conclusion

Le CNPF établit un document cadre, le Schéma régional de gestion sylvicole (SRGS), en concertation avec de nombreux professionnels ou organismes régionaux dont, notamment, les gestionnaires forestiers, le Parc National des forêts de plaine, les Parcs naturels régionaux, le Conservatoire des espaces naturels, les collectivités, les services de l’État… sans oublier le grand public, lui aussi consulté. Ce document est conforme au Code forestier et aux orientations données par la politique forestière régionale. Fruit de compromis avec les partenaires, ce SRGS veut prendre en compte notamment les défis connus qui s’ouvrent devant les forestiers, comme les conséquences du réchauffement climatique (risques sanitaires, risques d’incendies…), le choix des essences, le mode de sylviculture, tout en respectant les missions de la forêt prévues par les textes : économique, sociale, environnementale. Le SRGS BFC est actuellement à la signature des deux ministères concernés, celui de l’Agriculture et celui de l’Environnement.