Association des jeunes éleveurs de Charolais

Premier bilan pour l'Ajec 58

« Nous avons relancé le groupe en février 2023 » souligne le nouveau président de l’Ajec 58, Célestin Deboux, à la suite de l’assemblée générale du 31 octobre, avant d’ajouter : « nous nous sentons très concernés par le maintien de ce groupe qui offre de belle opportunité qu’elles soient sociales ou professionnelles ». Pour mémoire, l’Ajec 58 est une branche départementale de l’Ajec nationale ou Association des jeunes éleveurs de Charolais nationale a été créée en 1973. Actuellement, elle compte plus de 300 jeunes âgés de 16 à 35 ans venant d’environ 40 départements.

Pour sa part, l’antenne nivernaise se compose d’une trentaine de membres qui n’attendent qu’une chose : « que l’on nous rejoigne. Les seuls impératifs sont d’être motivé et passionné de Charolais – et dans la tranche d’âge mentionnée plus haut. Sinon nous accueillons tout le monde, pas besoin d’être installé ! » insiste Célestin Deboux.

Créer des liens

Pour expliquer les raisons de leur engagement, les membres du bureau sont unanimes : « nous sommes passionnés et nous souhaitons partager cela avec d’autres. Nous ne voulons pas rester dans notre coin ». Preuve en est, l’Ajec 58 s’est rendue en Vendée afin de découvrir l’élevage d’un des membres de l’Ajec 85 : « C’était une belle rencontre et nous avons beaucoup appris sur les différences de pratiques » précisent les membres du bureau nivernais. Début août 2024, divers adhérents de l’Ajec 58 accueilleront à leur tour les Vendéens dans le même esprit : « le fait de voyager nous ouvre indéniablement nos horizons, que ce soit pour les relations amicales ou les relations professionnelles pour des futurs achats par exemple… On apprend à mieux connaître ceux qui nous entourent ; ce n’est pas plus mal. Sous un prisme plus local, nous sommes dans le berceau de la race et il nous semble assez normal de nous regrouper pour faire connaître nos élevages via la participation de l’Ajec à des événements d’envergure ».

Affiner ses atouts

En effet, si le but premier de l’Ajec est de rassembler les jeunes, l’association a aussi la fonction d’aider à l’organisation de concours notamment via la formation des juges. « Avec ces formations, nous avons ainsi l’opportunité de mettre notre œil et notre savoir au service des autres, tout en l’affinant auprès de juges plus confirmés ». Dans cette optique, Célestin Deboux rappelle qu’une telle formation a déjà eu lieu en 2023 à Magny-Cours et qu’une autre est prévue pour 2024. En sus, il mentionne également une formation d’insémination : « nous souhaitons que les éleveurs nous rejoignant puissent avoir accès à des thématiques spécifiques, car nous sommes aussi là pour les épauler dans leurs missions ». Enfin, un autre avantage est à souligner selon les membres de l’Ajec 58 : « nous avons accès à des paillettes d’un veau mâle acquis lors de vente aux enchères par l’association nationale. C’est une opportunité pour mettre en pratique nos connaissances, mais aussi pour accéder à des animaux à forts potentiels ».

Garder le cap

Célestin Deboux insiste : « Après avoir remis les comptes à flot en tenant la buvette du concours national veau de Magny-Cours, nous avons donc déjà des rendez-vous avec les formations. Mais, nous ne voulons pas nous arrêter en si bon chemin, car nous avons encore quelques projets dans notre sac. Pour les mener à bien, nous essayerons de retenir la buvette du prochain national veaux en 2024. Toujours dans une dynamique énergique, nous sommes prêts à recevoir toutes les idées des éleveurs qui souhaiteraient nous rejoindre ». Pour conclure, il met en évidence un élément clé pour la pérennité de l’Ajec 58 : « nous souhaitons accueillir des personnes de tous les âges et surtout des très jeunes afin qu’une relève soit assurée. En effet, il faut éviter un trou dans les générations, qui forcerait l’Ajec 58 à se remettre une nouvelle fois en dormance. À mon sens, il en est terminé de dormir, maintenant à nous d’agir pour notre avenir ! ».

Note : Pour tout renseignement : Valentin Compot (trésorier) à valentin.compot@orange.fr ou au 06 29 34 46 47.