Salon international de l'agriculture
Les Icaunais étaient bien là

Christopher Levé
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La 59e édition du salon international de l’agriculture a eu lieu du samedi 25 février au dimanche 5 mars, à Paris. Des éleveurs, des producteurs, l’Yonne avait son lot d’agriculteurs pour représenter le département. Retour en images sur une journée au SIA.

SIA
La 59e édition du salon international de l'agriculture a eu lieu du samedi 25 février au dimanche 5 mars, à Paris.

Il y avait du monde. Vraiment beaucoup de monde cette année, pour la 59e édition du salon international de l’agriculture. Et ce n’est pas les producteurs de l’Yonne qui s’en sont plains. « On vend bien cette année », se réjouit Vincent Fabrici, du domaine de la Tour, à Lignorelles.
« On a déjà fait deux réapprovisionnements (lors de notre rencontre le jeudi 2 mars) en moins d’une semaine, là où on en avait fait qu’un sur l’ensemble du salon l’an dernier », confie l’équipe de l’Amour est dans le lait, de l’Earl de la Jaunière, à Moulins-sur-Ouanne.
Pour Karine Abalti, cogérante de la brasserie La Vaugermaine à Saint-Cyr-les-Colons, qui participait à son premier SIA, le constat est le même : « Il y avait beaucoup de visiteurs, c’était très festif et on a bien fonctionné. L’an prochain, on reviendra et probablement sur l’ensemble du salon (la brasserie était présente les trois premiers jours) », assure-t-elle.
Des exposants contents et des producteurs et éleveurs récompensés lors du concours général agricole (résultats complets à retrouver lors de la prochaine édition de Terres de Bourgogne), il y avait des sourires sur les visages des Icaunais. Et c’est amplement mérité.

SIA
Jean-Louis Riotte, à gauche, et la Scea Riotte Schrapfer a quelques heures du concours Charolais.

À quelques heures du concours Charolais

Quelques heures avant le concours de la race Charolaise, qui a débuté à 13 heures le jeudi 2 mars, nous sommes allés à la rencontre de Jean-Louis Riotte, de la Scea Riotte Schrapfer. L’exploitation présentait deux taureaux : Phoenix, un mâle de 3 ans et demi, de 1 520 kg, et Okanagan, un mâle adulte, de 1 725 kg. « À quelques heures du concours, on se concentre sur nos animaux, de façon à les mettre dans les meilleures dispositions possibles pour l'épreuve. Depuis le matin, 5 heures, on les a lavés, on fait en sorte que le poile soit parfait, on les a fait boire et manger. Lors de la phase finale, on les brosse pour affiner les derniers détails », indique Jean-Louis Riotte.
Une préparation qui a porté ses fruits avec une troisième pour le premier (dans la catégorie M3), et une deuxième place pour le second (dans la catégorie M4).