Benjamin Sotty à La Chapelle-au-Mans
Manipuler ses bovins seul et sans perte de temps

Marc Labille
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Eleveur et entrepreneur de travaux agricoles, Benjamin Sotty s’est doté d’un parc de contention lui permettant de manipuler seul ses animaux. 

Manipuler ses bovins seul et sans perte de temps
Benjamin Sotty a opté pour une cage de contention de conception canadienne, offrant de nombreuses possibilités dont un lève-tête intégré.

Installé en 2018 à La Chapelle-au-Mans, Benjamin Sotty est à la tête d’un troupeau allaitant de 35 vêlages pour une production de maigre. Seul sur son exploitation, il mène également une activité d’entrepreneur de travaux agricoles. Désireux de se simplifier le travail, Benjamin Sotty s’est mis en quête d’un outil pratique qui lui permette, entre autres, « de vacciner ses broutards contre la FCO sans perdre de temps ».

Cage de contention haut de gamme

La première étape a été l’achat d’une cage de contention. Le modèle choisi a été repéré au Sommet de l’Élevage. Il s’agit d’un équipement de conception canadienne offrant de nombreuses possibilités (multiples ouvertures, lève-tête intégré, adaptable en largeur…). Très fonctionnelle et très astucieuse, cette cage haut de gamme est en outre silencieuse.

Sous une ancienne étable

L’idée de Benjamin était d’installer son parc sous une ancienne étable entravée peu pratique pour hiverner des animaux. Sous ce bâtiment au plafond bas et isolé, le jeune éleveur espérait pouvoir manipuler ses animaux à l’abri des intempéries. Le parc est installé sur le sol bétonné existant. Il peut être lavé ; les jus sont collectés et évacués vers la fosse à lisier.

Camembert d’occasion

Seule la cage de contention est neuve, pour le reste de son parc, Benjamin Sotty a eu recours à du matériel d’occasion et du réemploi. Un parc d’attente en forme de camembert précède la cage de contention. Un autre parc d’attente est installé à l’extérieur du bâtiment. De taille modeste, ce parc de contention a une capacité en adéquation avec la dimension du troupeau de Benjamin. Cette petite capacité peut se révéler un inconvénient, reconnaît l’éleveur. Mais la disposition avec une zone de travail au centre du parc limite les déplacements, fait valoir l’intéressé. Avec cet équipement, le jeune éleveur réalise les traitements, la vaccination, les pesées. L’outil lui sert aussi pour faire téter les veaux, complète-t-il. En construisant son parc lui-même et avec une part de matériel d’occasion ou « recyclé », Benjamin a investi 10.200 €. La cage avec les barres de pesée électroniques et le camembert d’occasion reviennent à 9.300 €, tarifs de l’époque.